Le site archéologique de Filitosa, en Corse du sud, et ses statues-menhirs

Filitosa
Le site archéologique de Filitosa, situé en Corse du sud, dans la basse vallée du Taravo, entre Propriano et le petit port de Porto Pollo, a été découvert en 1946. On y trouve les vestiges d’un petit village torréen, composé de statues, de monuments et de menhirs imposants, de 2 à 3 mètres de haut.
A chacune des statues-menhirs retrouvées a été attribué un numéro. Filitosa V est celle qui a la plus grande taille. Elle est aussi celle qui montre un équipement (armes : longue épée et poignard) le plus important et le plus précisément sculpté.
Certaines statues de ce site préhistorique dateraient du Néolithique et seraient antérieures aux constructions de la civilisation Torréenne (-1500/-1300).
Corse

Le Cap Corse, avec ses côtes déchiquetées et abruptes, l’une des régions les plus sauvages de toute l’île de Beauté

Corse
Le Cap Corse, ce bras de terre de 40 km de long pour 15 km de large situé à l’extrémité nord de la Corse, est l’une des régions les plus sauvages de toute l’île de Beauté. C’est une « montagne dans la mer », avec un littoral déchiqueté et accidenté, des villages perchés sur des pitons rocheux, peu de plages et un relief qui descend de façon abrupte dans la mer. 
Témoins d’une histoire tourmentée, les Cap Corsins ont souvent dû se protéger contre les invasions. Sous la domination génoise, du XIIIème au XVIIIème siècles, les attaques barbaresques terrorisent les côtes insulaires. Les autorités construisent alors les fameuses tours génoises, qui alertent la population à l’approche des navires hostiles. Un tiers des tours génoises a été construit autour du cap. Symboles fort de la région, il en reste aujourd’hui plus de vingt dans tout le Cap Corse.
Pour visiter le Cap Corse, empruntez la route D80 qui fait le tour du Cap, sur 110 km, de Bastia à Saint-Florent, dans le sens opposé des aiguilles d’une montre, avec des ravins à n’en plus finir sur sa droite et un panorama de corniche d’une grande beauté, avec quelques haltes très agréables :
Erbalunga : à dix kilomètres de Bastia, une charmante marina de la côte est, avec ses ruelles ombragées, sa petite place centrale et des nombreux restaurants.
Nonza : l’un des plus beaux villages de Corse. A voir, sa tour édifiée en 1757, son église Sainte-Julie et sa plage de galets noirs.
Centuri-port : un village bien situé sur la côte et un petit port de pêche qui ne manque pas de charme, avec les terrasses de ses restaurants
Corse
La côte ouest : c’est l’endroit le plus sauvage de tout le Cap Corse, avec un maquis foisonnant et de belles plages désertes
Corse
La tour de Sénèque : au dessus du col de Sainte-Lucie, à près de 600 mètres d’altitude, la tour de Sénèque offre l’un des plus beaux panoramas de l’île. C’est le point de départ de nombreuses randonnées.

La forêt de l’Ospedale en Corse, pour faire une belle randonnée

Corse
En corse, la forêt de l’Ospedale est l’endroit idéal pour faire une belle randonnée. Cette forêt de pins, de hêtres et de pins laricci offre de nombreux sentiers de randonnée, des parcours d’accrobranche, des baignades dans les eaux du lac artificiel, du canyoning dans une cascade, de la Via Ferrata sur les parois rocheuses, des promenades à cheval, en VTT, ou en quad.
Elle doit son nom à son refuge qui, dès le 15ème siècle, accueillait les voyageurs et surtout les bergers en route pour la transhumance dans la montagne.
On peut y admirer de nombreuses espèces animales en liberté comme les mouflons. 
Les paysages sont d’une grande beauté et très variés : pinède, maquis, garrigue, roches de granit rose comprenant des filons de quartz.
Corse
A 948 mètres d’altitude, il y a le grand lac du barrage de l’Ospédale, qui est la principale réserve d’eau de la région de Porto-Vecchio.
A certains endroits surélevés, on a une vue dégagée sur le golfe de Porto-Vecchio, le lac de l’Ospedale et la Sardaigne.
Corse
A 1 kilomètre du barrage de l’Ospédale se trouve la Piscia di Gallu : la cascade la plus vertigineuse de l’île, dont les chutes d’eau abondantes tombent sur plus de 70 mètres de haut, qui fait donc le bonheur des amateurs de canynoning. 
La forêt de l’Ospédale est le point de départ de plusieurs sentiers de randonnée : 
- la randonnée de la cascade de la Piscia di Gallu (1h30 aller-retour, facile dans la première partie du sentier, mais ensuite la descente est plus raide)
- la célèbre randonnée de la Punta di a Vacca Morta, « la Pointe de la Vache Morte » (il faut 2h30 pour faire l’aller-retour jusqu’au plateau situé à 1314 mètres et offre un panorama sur tout le golfe de Porto-Vecchio et le golfe du Valinco)
- le village de l’Ospédale, qui offre de nombreuses animations
- le village de Cartalavonu, qui est une étape du parcours de la grande randonnée qui traverse le sud de la Corse, de Porto-Vecchio à Propriano en 5 jours. 
Corse

Les Aiguilles de Bavella, l’un des plus beaux panoramas montagneux de Corse

Corse
Les aiguilles de Bavella (forchi di Bavedda, en corse) couronnent le col du même nom (Bocca di Bavedda), qui relie l’Alta Rocca à la côte est de la Corse. Ce site nous offre l’un des plus beaux panoramas de montagne de l’île : une multitude de pics déchiquetés qui forment une grande muraille rocheuse, véritable paradis des randonneurs et des alpinistes. Certains pics ont une taille de 900 mètres, la tour la plus haute, la Punta Alta, s’élevant à 1855 m d’altitude. Les nuances de couleur vont du rouge clair au gris-blanc, avec quelques tâches oranges ici et là. Un splendide contraste avec le vert intense de l’immense forêt de pins qui épouse les formes de la montagne, au pied des aiguilles.
CorsePour bien admirer cette merveille de la Nature, il faut se rendre au sommet du col de Bavella, à 1218 m d’altitude, là où le panorama sur les aiguilles est idéal. Chaque été, le col est envahi par une foule de touristes, au point qu’il devient difficile de se garer, malgré les parkings aménagés. Un conseil, venez-y tôt le matin en espérant qu’il n’y aura pas de brume.
Il faut dire que Bavella, qui est à la fois un col, un village et une forêt, est mentionné comme un site 3 étoiles dans tous les guides touristiques.
Au sommet du col, une statue de Notre-Dame des Neiges érigée en 1954 domine un petit plateau où le panorama est splendide. C’est l’endroit idéal pour improviser un pique-nique à l’ombre des pins.
Le Col de Bavella est aussi le point de départ de nombreuses randonnées pour tous niveaux, notamment, le « trou de la bombe », une ouverture de 8 m de diamètre incrustée dans une arrête.
Corse

La Pointe de la Parata et les Îles Sanguinaires, l’un des plus beaux sites de la Corse

Corse
A l’entrée du Golfe d’Ajaccio, les îles Sanguinaires sont quatre îlots farouches et inhabités situés dans le prolongement de la Pointe de la Parata.
Le nom terrible de « Sanguinaires » a plusieurs origines. Il est peut-être dû à la lumière pourpre qui donne une couleur ensanglantée aux roches au coucher du soleil sur la mer, ou à la couleur des frankénies (Frankenia laevis), des petites plantes à fleurs roses dont les feuilles virent au rouge vif en automne, ou aux fleurs roses des nivéoles. D’autres significations sont liées au golfe de Sagone. Des cartes géographiques anciennes mentionnent des îles « Sagonnaires » (isule sagunarie) nommées par l’évêché de Sagone. Plus tard, des abris de fortune accueillirent des pêcheurs de corail surnommés i sanguinari (les gens au sang noir), revenant d’Afrique et purgeant leur quarantaine. Sur une carte datée de 1595, l’archipel est nommé « Sagonares insulae » soit « les îles qui annoncent Sagone ».
La présence humaine sur les Îles Sanguinaires remonterait au XVIe siècle, avec la construction d’une tour génoise, sur l’emplacement du phare actuel, si caractéristique de cet archipel.
La tour génoise située à la Pointe de La Parata a quant à elle été construite en 1608.
En 1806, la grande sanguinaire (Mezzu mare) est devenu un poste sanitaire avec la construction d’un lazaret, aujourd’hui en ruines, destiné aux pêcheurs de corail retournant en Afrique.
Le sémaphore, implanté sur le piton central, a été mis en service en 1865 puis désarmé en 1955. Le phare actuel a été automatisé en 1985, date à laquelle le dernier des résidents a quitté l’île.
Derrière leur aspect hostile, les quatre îlots sont en réalité une réserve naturelle pour une flore riche d’espèces rares et endémiques, et un havre de paix pour des espèces d’oiseaux marins comme le goéland leucophée et le puffin.
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