Etretat, ses falaises blanches monumentales et mystérieuses

Etretat
Étretat était jusqu’au XIXe siècle un modeste village de pêcheurs, avant de devenir une station balnéaire de renom. Ses monumentales falaises de craie blanche et ses plages de galets grisâtres, immortalisées par des peintres comme Gustave Courbet, Eugène Boudin ou Claude Monet et, par l’écrivain Maurice Leblanc, dans une aventure d’Arsène Lupin intitulée L’Aiguille creuse, sont aujourd’hui un des hauts lieux du tourisme international.
L’action conjuguée d’une rivière souterraine et de l’érosion marine ont formé une arche naturelle et une aiguille haute de 70 mètres.
A côté de l’arche, il y a un énorme trou noir dans la falaise, le « trou à l’homme », auquel on accède par une échelle de fer et qui est toujours hors-d’eau au moment des marées. Le long tunnel aboutit à une plage au pied de l’aiguille et encadrée par les deux grandes portes, la Porte d’Aval et la Manneporte. 
On peut accéder au sommet de la falaise par un escalier directement au bout du Perrey, une longue digue-promenade, suivi d’un chemin bien aménagé, en pente et qui longe le terrain de golf. D’en haut, une vue splendide s’offre à nous sur le village, sur l’aiguille et sur la Manneporte. On peut accéder par un pont au petit refuge naturel surnommé « chambre des demoiselles », décrit par Maurice Leblanc dans L’Aiguille creuse.
De l’autre côté, une autre falaise encadre la plage. A son sommet, se dresse la silhouette de pierre de la chapelle Notre-Dame-de-la-Garde, protectrice des pêcheurs. Tout près, se trouve le monument et le musée réalisés par l’architecte Gaston Delaune et dédiés à Charles Nungesser et François Coli, deux pilotes qui tentèrent de rallier New York en 1927 et qui quittèrent à cet endroit la côte française, après avoir décollé du Bourget à bord de l’Oiseau blanc.
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