Le site archéologique de Filitosa, en Corse du sud, et ses statues-menhirs

Filitosa
Le site archéologique de Filitosa, situé en Corse du sud, dans la basse vallée du Taravo, entre Propriano et le petit port de Porto Pollo, a été découvert en 1946. On y trouve les vestiges d’un petit village torréen, composé de statues, de monuments et de menhirs imposants, de 2 à 3 mètres de haut.
A chacune des statues-menhirs retrouvées a été attribué un numéro. Filitosa V est celle qui a la plus grande taille. Elle est aussi celle qui montre un équipement (armes : longue épée et poignard) le plus important et le plus précisément sculpté.
Certaines statues de ce site préhistorique dateraient du Néolithique et seraient antérieures aux constructions de la civilisation Torréenne (-1500/-1300).
Corse

Sagres : mythique, mystique, sauvage – un patrimoine historique, culturel et naturel unique

sagresIl règne à Sagres une atmosphère mystique, amplifiée par un paysage sauvage presque inexploré, et un cap saillant qui sépare deux mers, occidentale et méridionale, le tout formant un patrimoine naturel et historique unique. La beauté de ses plages, la plupart désertes, ses imposantes falaises surplombant la mer (certaines mesurent plus de 80 mètres de haut), font du Cap Saint Vincent un endroit très prisé par des visiteurs passionnés de plongée sous-marine, de randonnée pédestre et d’autres sports comme le trecking, la voile, des balades en bâteau, la pêche, le windsurf, le surf, le kite surf, le bird watching et le golf.
Le Parc Naturel de la Cote de São Vicente comporte plus de 100 espèces d’une flore rare et localisée, et un grand nombre d’espèces animales comme des aigles, des loutres, des renards, des chats sauvages, des dauphins…
L’histoire et le mythe de Sagres se confondent avec ce qui fut pendant des siècles le point le plus éloigné du Monde connu : le Cap Saint Vincent (o Cabo São Vicente). L’utilisation de cet endroit comme lieu de culte remonte à l’époque neolitique. Au IVe siècle avant J.C., des auteurs grecs relataient déjà l’existence de cérémonies religieuses et décrivaient cet endroit comme fréquenté par les Dieux.
Monter sur le promontoire, consulter les dieux, s’engager à faire des promesses, était un rituel obligatoire pour tous les marins qui s’aventuraient sur la mer, peuplée par des monstres terribles. C’est ici que l’Infante Henri aurait fondé l’école qui a contribué à la découverte du Monde, c’est là qu’aurait commencé la globalisation, c’est de cet endroit sacré que seraient parties les caravelles qui ont fait la fortune de l’Empire portugais.
La forteresse de Sagres date du XVe siècle. Elle abrite une rose des vents de 43 mètros de diamètre, dessinée sur le sol avec des cailloux, et une église, celle de notre Dame Da Graça, battie sur les fondations de la primitive Eglise Santa Maria, que l’infante Henri a fait construire.
Selon la légende, c’est dans l’ermitage de Nossa Senhora do Guadalupe que l’Infante se recueillait pour prier et demander à Dieu qu’il illumine la route de ses navigateurs. De style roman-gothique, le monument date du XIIIe siècle, et aurait une origine templière.
Beaucoup de secrets restent à découvrir dans ce lieu mystérieux.

(Source : www.sagres.net)

Etretat, ses falaises blanches monumentales et mystérieuses

Etretat
Étretat était jusqu’au XIXe siècle un modeste village de pêcheurs, avant de devenir une station balnéaire de renom. Ses monumentales falaises de craie blanche et ses plages de galets grisâtres, immortalisées par des peintres comme Gustave Courbet, Eugène Boudin ou Claude Monet et, par l’écrivain Maurice Leblanc, dans une aventure d’Arsène Lupin intitulée L’Aiguille creuse, sont aujourd’hui un des hauts lieux du tourisme international.
L’action conjuguée d’une rivière souterraine et de l’érosion marine ont formé une arche naturelle et une aiguille haute de 70 mètres.
A côté de l’arche, il y a un énorme trou noir dans la falaise, le « trou à l’homme », auquel on accède par une échelle de fer et qui est toujours hors-d’eau au moment des marées. Le long tunnel aboutit à une plage au pied de l’aiguille et encadrée par les deux grandes portes, la Porte d’Aval et la Manneporte. 
On peut accéder au sommet de la falaise par un escalier directement au bout du Perrey, une longue digue-promenade, suivi d’un chemin bien aménagé, en pente et qui longe le terrain de golf. D’en haut, une vue splendide s’offre à nous sur le village, sur l’aiguille et sur la Manneporte. On peut accéder par un pont au petit refuge naturel surnommé « chambre des demoiselles », décrit par Maurice Leblanc dans L’Aiguille creuse.
De l’autre côté, une autre falaise encadre la plage. A son sommet, se dresse la silhouette de pierre de la chapelle Notre-Dame-de-la-Garde, protectrice des pêcheurs. Tout près, se trouve le monument et le musée réalisés par l’architecte Gaston Delaune et dédiés à Charles Nungesser et François Coli, deux pilotes qui tentèrent de rallier New York en 1927 et qui quittèrent à cet endroit la côte française, après avoir décollé du Bourget à bord de l’Oiseau blanc.
Etretat
Etretat
Etretat

Le Zoo de Lisbonne, un espace familial et à taille humaine

Lisbonne
Avec plus de 2000 animaux et 360 espèces venues de tous les continents, le zoo de Lisbonne (qui a été créé en 1884) réunit l’une des plus grandes collections zoologiques du monde. Vous pourrez y assister à un spectacle de dauphins, d’éléphants de mer ou d’otaries, profiter d’une démonstration aérienne d’oiseaux exotiques et de rapaces, admirer les fauves ou les éléphants d’Afrique et d’Asie, les chimpanzés, les gorilles, les ours et des animaux plus rares comme les koalas et les varans de Komodo. Bien que le zoo ait encore besoin d’une restauration de certaines parties restées vétustes, et loin de l’état de délabrement décrit dans le Cul de Judas par Antonio Lobo Antunes (Métailié, 1997), un grand travail de rajeunissement a été mené au début des années 90. Le zoo de Lisbonne est avant tout un espace familial, à taille humaine, un zoo qui a un charme propre (c’est le zoo préféré de mon fils, qui a 4 ans), notamment lorsqu’on  en fait le tour (pas très rassurés) grâce à un petit téléphérique.
Lisbonne
www.zoo.pt

Le Cap Corse, avec ses côtes déchiquetées et abruptes, l’une des régions les plus sauvages de toute l’île de Beauté

Corse
Le Cap Corse, ce bras de terre de 40 km de long pour 15 km de large situé à l’extrémité nord de la Corse, est l’une des régions les plus sauvages de toute l’île de Beauté. C’est une « montagne dans la mer », avec un littoral déchiqueté et accidenté, des villages perchés sur des pitons rocheux, peu de plages et un relief qui descend de façon abrupte dans la mer. 
Témoins d’une histoire tourmentée, les Cap Corsins ont souvent dû se protéger contre les invasions. Sous la domination génoise, du XIIIème au XVIIIème siècles, les attaques barbaresques terrorisent les côtes insulaires. Les autorités construisent alors les fameuses tours génoises, qui alertent la population à l’approche des navires hostiles. Un tiers des tours génoises a été construit autour du cap. Symboles fort de la région, il en reste aujourd’hui plus de vingt dans tout le Cap Corse.
Pour visiter le Cap Corse, empruntez la route D80 qui fait le tour du Cap, sur 110 km, de Bastia à Saint-Florent, dans le sens opposé des aiguilles d’une montre, avec des ravins à n’en plus finir sur sa droite et un panorama de corniche d’une grande beauté, avec quelques haltes très agréables :
Erbalunga : à dix kilomètres de Bastia, une charmante marina de la côte est, avec ses ruelles ombragées, sa petite place centrale et des nombreux restaurants.
Nonza : l’un des plus beaux villages de Corse. A voir, sa tour édifiée en 1757, son église Sainte-Julie et sa plage de galets noirs.
Centuri-port : un village bien situé sur la côte et un petit port de pêche qui ne manque pas de charme, avec les terrasses de ses restaurants
Corse
La côte ouest : c’est l’endroit le plus sauvage de tout le Cap Corse, avec un maquis foisonnant et de belles plages désertes
Corse
La tour de Sénèque : au dessus du col de Sainte-Lucie, à près de 600 mètres d’altitude, la tour de Sénèque offre l’un des plus beaux panoramas de l’île. C’est le point de départ de nombreuses randonnées.